J’aime partir à toute heure du jour et de la nuit avec mon appareil photo au cou, sortir, inventer des histoires.
J’aime observer. J’aime regarder.
J’aime aussi écrire – à côté – la voix off des photos, leurs bandes sons.
Photographe romancier, photo-journaliste, photographe de polars visuels, je suis un amoureux fou du noir et blanc. Je traque les voix enfouies du rêve ouvrier et de sa mémoire, les beautés du monde populaire, l’électricité des faubourgs, les spasmes des corps dans le mystère des rencontres. Je suis le correspondant local d’un grand journal que j’invente au jour le jour.
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Je devais avoir seize ou dix-sept ans quand j’ai acheté mon premier Libé. Ce devait être vers 1977, l’année où
Chaque année, en hiver, je fais ma photo rituelle des étourneaux. Ces oiseaux qui volent en meute me fascinent. J’étais
Marché de Noël, Annecy. Je marche avec mon leica. Je me promène encore et toujours. Je prends plaisir à être
« L’angoisse du gardien de but au moment du penalty », c’est le titre d’un beau roman de Peter Handke. Dans un
J’aime bien les contre-champs en photographie, les à-côté; ici les journalistes ( BFM, AFP, Radio France, Ouest France, Le Télégramme,
